Accueil Actu Meilleur cursus de médecine : quel choisir pour étudier ?

Meilleur cursus de médecine : quel choisir pour étudier ?

Groupe d'étudiants universitaires en salle d'étude moderne

Un quart des étudiants inscrits en première année de santé bifurque après la première session d’examen. Entre PASS et LAS, la réussite prend des allures variables selon la fac et le profil. Les critères d’admission ne se limitent plus aux notes : capacité à rebondir, cohérence du projet, chaque aspect compte. Les règles du jeu ne sont pas gravées dans le marbre, chaque fac invente les siennes. Quant aux spécialités médicales, elles affichent des écarts marqués : débouchés, durée d’études, conditions d’accès, rien n’est aligné.

Comprendre les voies d’accès aux études de médecine : PASS, LAS et autres options

Depuis la réforme des études de santé, la première année commune, longtemps incarnée par le fameux numerus clausus, n’a plus cours. Aujourd’hui, deux parcours dominent les candidatures dans les facultés de médecine : le PASS (parcours d’accès spécifique santé) et la LAS (licence avec option accès santé). Chacun offre un profil pédagogique et un rythme bien distinct.

Le PASS s’adresse à ceux prêts à se consacrer presque entièrement aux études de médecine, pharmacie, odontologie ou maïeutique (MMOPK). L’essentiel des cours tourne autour de la santé, avec une mineure imposée en dehors du domaine médical pour anticiper une possible réorientation. La LAS, à l’inverse, propose de suivre une licence classique (biologie, droit, lettres, etc.) enrichie d’une option santé. Un choix qui séduit ceux qui veulent acquérir une double compétence ou temporiser leur orientation médicale.

Avant de se décider, il est utile de comparer les taux de réussite selon les filières et les universités, car la sélection reste rude en première année. Analyser les programmes, les volumes horaires et les perspectives professionnelles s’impose. Le PASS réclame une implication sans faille et de l’endurance. La LAS demande plus d’autonomie et de capacité à jongler entre plusieurs matières. Les deux filières mènent au même concours, mais l’expérience diffère sensiblement.

PASS ou LAS : quelle voie correspond le mieux à votre profil ?

La question n’est pas anodine : choisir entre PASS et LAS, c’est déjà dessiner son parcours. Le PASS s’adresse à ceux décidés à focaliser leur énergie sur les matières médicales et les disciplines scientifiques, avec une charge de travail soutenue et un rythme sans relâche. L’emploi du temps se remplit presque exclusivement de cours liés à la santé.

La LAS prend un autre chemin. En choisissant une licence généraliste, droit, biologie, psychologie, etc., avec une option santé, on s’ouvre à d’autres disciplines tout en gardant la possibilité de rejoindre la deuxième année de médecine. Ce parcours vise les étudiants qui souhaitent une alternative solide ou une double compétence à valoriser plus tard.

Voici ce qui différencie concrètement ces deux voies :

  • PASS : priorité aux sciences fondamentales, volume horaire conséquent, taux de passage variables selon les établissements.
  • LAS : polyvalence, nécessité de s’adapter à des matières parfois éloignées de la santé, gestion de l’autonomie.

La barre reste haute dans les deux cas. Une mention très bien au bac ne garantit rien : il faut de l’assiduité, une organisation sans faille et une régularité dans le travail. Les taux de réussite changent d’une université à l’autre, mais l’engagement personnel reste l’élément décisif. Avant de valider vos choix sur Parcoursup, prenez le temps d’explorer les spécificités de chaque établissement.

Panorama des principales spécialités médicales à découvrir pendant vos études

Au fil des années à la faculté de médecine, les spécialités médicales dessinent le parcours des étudiants. Après la première année, le champ s’élargit : chaque discipline impose son rythme, ses attentes, ses horizons. La médecine générale attire le plus grand nombre d’internes, ceux qui veulent garder le contact avec les patients et cultiver la polyvalence au quotidien. Les CHU voient chaque année défiler plusieurs milliers de futurs généralistes, piliers du système de santé.

La chirurgie intéresse ceux que la technique et la précision attirent, avec un apprentissage long et un engagement souvent précoce dès le second cycle. Les étudiants s’immergent dans la rigueur du bloc opératoire et l’urgence des situations critiques. D’autres préfèrent la pédiatrie ou la gynécologie-obstétrique, où l’accompagnement humain occupe une place prépondérante.

Le domaine des spécialités MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) couvre aussi la recherche, la prévention, la biologie, l’industrie pharmaceutique. Les cursus de pharmacie et d’odontologie s’appuient sur la pluridisciplinarité et l’expertise scientifique. La radiologie et l’imagerie médicale attirent de plus en plus, portées par l’innovation : intelligence artificielle, diagnostic précoce, techniques interventionnelles de pointe.

Pour mieux distinguer les spécificités, voici les grands domaines à explorer durant le cursus :

  • Médecine générale : suivi continu des patients, rôle central dans la prévention, coordination des parcours de soin.
  • Chirurgie : diversité des spécialités (digestive, orthopédique, cardio-vasculaire…), technicité, travail collectif au bloc.
  • Pédiatrie, gynécologie-obstétrique : prise en charge dédiée, forte dimension relationnelle.
  • Pharmacie : débouchés en recherche, biologie médicale, industrie du médicament.
  • Radiologie, imagerie médicale : analyse, innovation, concertation avec d’autres spécialistes.

Jeune femme assise sur les escaliers de l

Quels critères prendre en compte pour bien choisir sa faculté de médecine ?

Choisir sa faculté de médecine, c’est s’engager pour plusieurs années, parfois loin de chez soi. Les classements des facultés de médecine donnent une idée de la réputation, mais ne racontent pas tout. La localisation compte : université à Paris, en Île-de-France ou en région, chaque lieu offre un cadre, des infrastructures et des liens hospitaliers différents.

Regardez de près la pédagogie : certains établissements misent sur le travail en petits groupes, d’autres restent attachés à l’amphithéâtre. Centre de simulation, tutorat de qualité, accompagnement personnalisé en première année, tout cela pèse dans la balance. Les chiffres de réussite au PASS ou à la LAS varient parfois beaucoup d’une université à l’autre. Il est possible de consulter ces données sur Parcoursup ou directement sur les sites des universités.

La richesse du réseau hospitalier associé à chaque fac de médecine façonne l’expérience sur le terrain. La diversité des stages, l’accès précoce à la pratique, la taille des services hospitaliers sont autant d’éléments à considérer. Privilégiez une fac qui encourage la recherche, la mobilité à l’international et l’investissement étudiant. Le profil des enseignants, leur accessibilité, la présence éventuelle d’une prépa médecine intégrée ou d’un dispositif de soutien peuvent faire une vraie différence au moment de valider chaque année.

Sur les bancs des amphis ou dans l’effervescence des hôpitaux universitaires, un choix bien informé façonne non seulement une carrière, mais le quotidien de plusieurs années. À chacun d’écrire sa trajectoire.

ARTICLES LIÉS